dimanche 30 juin 2013

Bonneterie René PIAT - Sainte-Savine Aube

Repson marque déposée par un petit fils de René Piat  (fils de Rep)


René PIAT, 28, rue Paul Doumer

La S.A. la Bonneterie de l' Aube fait édifier une usine de bonneterie vers 1930, qui est exploitée à partir de 1934 environ par René PIAT. On fabrique dans cette usine le bas diminué sur métier rectiligne. La cessation d' activité intervient vers 1970.

 Comme souvent l'entreprise a changé de nom  :
D'après notre document SORTILEGE REPSON fonctionne encore en 1984.
C'est une marque de PIAT TEXTILES 158, av. Chomedey de Maisonneuve Troyes



Pour être précis, Sortilège, comme Repson est une marque exploitée par, entre autres par la Fabrique de bonneterie René Piat.

À la fin des années 50 la marque Sortilège est déposée pour tous produits, à l'exception de la rose Sortilège déjà déposée , Il existait également les parfums Sortilège .

Quatre ou cinq industriels, décident, dont Piat de créer une structure juridique qui devient propriétaire de la marque . Qui sera chargée de la promouvoir de la défendre et de la commercialiser, la fabrication étant repartie entre les fondateurs. à savoir les Tricots diminues Piat,la lingerie et les tricots coupes cousus Ets Prilliez à Calais, les soutien gorges aux Ets Delahaie à Bonnetable Les Gaines à Romilly (le nom m'échappe).

Le groupe Sortilège met à disposition des Usines un réseau de VRP exclusifs, et une structure administrative. Le groupe étant financé par les usines au prorata du chiffre d'affaire commercialisé. Dans le contexte des années 50 60 cette solution coûteuse économiquement fiable à l'époque s'est révélée intenable quand les affaires se sont durcies. Mais ceci est une autre histoire ...

En souvenir de cette époque, il me reste dans mon Jardin un rosier Sortilège que le groupe Sortilège à offert a chacun des  cadres des Sociétés Fondatrices.

Dernière précision Fabrique de bonneterie René Piat a changé de nom pour devenir Piat Textile, parce que Piat ne fabriquant plus s'était orienté vers le négoce.

Précisions apportées par M. Robert Poret, ancien cadre de l'entreprise que nous remercions de son aimable collaboration.


 




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mercredi 26 juin 2013

Moutarde de Troyes - DELICIA

 DELICIA, était une maison de commerce de Troyes. La marque MONDIA était logée dans le même établissement du

39 rue Voltaire TROYES

L'une a pu remplacer l'autre ?

Commission des Ordinaires
Carte postale de Mailly-le-Camp
Editeur NIEPS de Mailly-le-Camp.
Les "moyens de transport" DELICIA, approvisionne l'ordinaire du régiment ?

Les produits Délicia étaient distribués (fabriqués ?) par les Ets. Henriot-Loguiot,

puis Henriot "Docks de l'Est". Les bâtiments se situaient 39, rue Voltaire.

L'Inspection Académique y était installée dans les années 60.

(Info de Michel Toussaint, confirmé par Martine Demessemacker à partir de ses annuaires)
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mardi 25 juin 2013

lundi 24 juin 2013

Cheminées usine bonneterie Mauchauffée Troyes


Filature TOURON - Troyes

Charles Douine fait construire une filature de coton vers 1855 à l'emplacement d'un moulin dont il ne subsiste rien (moulin de Brulé). Il possède une seconde usine rue Simart, à proximité, de la première, mais qui a été détruite. L'établissement du cours Jacquin est agrandie par Georges Douine au début du 20e siècle, qui y installe notamment une salle des machines portant la date 1902. Touron fils devient le propriétaire de la filature après la première guerre mondiale, puis une S.A. Touron est créée vers 1927. Une usine de bonneterie, la société Fra-For S.A., était installée dans les bâtiments de 1960 à 1997. 

2008 : Resté à l'abandon, le site qui a accueilli Touron la plus grosse filature de la ville, avant l’installation de la société Fra-For, spécialiste du vêtement pour enfant, qui produit, à partir de 1960, sous la marque Babygro. Rachetée par Levi’s en 1972, l’usine ne survivra pas au déclin de la bonneterie troyenne. Un projet de reconversion immobilière est lancé au 1, Cours Jacquin, mais il a beaucoup de difficultés à sortir de terre (crise, contraintes réglementaires, coût final du m²...)

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Bonneterie Ets Jacques FAVIER - TROYES


Bonneterie Jacques Favier

Le n° 9 rue Morel Payen, est située entre l'impasse des Carmélites et l'ancienne fonderie de Troyes. L'usine fut occupée par Jacques Favier, aussi installé rue Édouard-Vaillant, et qui fabriquait notamment des articles chaussants (mi-bas coton, fil et laine, chaussettes basses pour enfants, chaussettes à côtes, bas de sport fantaisie hommes et enfants…). Jacques Favier produisait aussi pulls, jupes et robes sous la marque Horse Guard. Par la suite, les enfants Favier, Hubert et Max, avaient repris l'activité au milieu des années 60 et leur sœur s'occupait des modèles dans les années 80.

Jusqu'au tout début des années 2000, c'est Antoine Favier, le petit-fils de Jacques, qui dirigeait l'entreprise, devenue la STAB. Dernièrement, le site avait été occupé partiellement par l'Atelier d'Ariane, spécialisé dans la découpe et la confection de textiles techniques. 

D'après Pascal Dolat de l'Est-Eclair à propos de la démolition de l'usine STAB (Société de Tricotage d'Articles de Bonneterie) en 2012.    Voir aussi bonneterie-jacques-favier-troyes

 


dimanche 23 juin 2013

Bonneterie Jacques FAVIER - Troyes



 La facture n'est pas très belle, mais faute de mieux...

Jacques Favier fabriquait des chaussettes. Puis rue Morel-Payen il fabriquait des pulls, des jupes,  des robes, sous la marque Horse Guard.

Ses fils, Hubert et Max ont repris l'usine autour de 1965. Leur sœur Annie s'est occupée des modèles vers 1990.

La STAB, SOCIETE DE TRICOTAGE D'ARTICLES DE BONNETERIE, dirigée par Antoine Favier, petit fils de Jacques à fermée en 2001 ou 2002.

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Cartonnages DUCHAUSSOY - Troyes

1935

Où l'on remarque que les assiettes jetables existent depuis longtemps...

ETABLISSEMENTS DUCHAUSSOY 23 RUE DES GAYETTES 10000 TROYES

Cartonnerie Roche, puis Duchaussoy
Roche fait édifier une cartonnerie vers 1885. Cette usine fournit le carton nécessaire à l'emballage de produits de bonneterie. Elle est exploitée par les établissements Duchaussoy du début du 20e siècle jusqu'à nos jours. Source Inventaire général du patrimoine culturel
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samedi 22 juin 2013

Etablissements MAISON Ferronnerie d'Art aux RICEYS - Aube



Visite avec la Société académique de l'Aube - Conférence sur les établissements Maison, ferronniers d'art dans la commune par Gilles François.                                                                                               Les Éts Maison sont fondés en 1860 par Louis-Ernest Maison (1841-1920), forgeron issu d'une famille de serruriers d'art actifs depuis 1749. Ils sont reconstruits après la Première Guerre mondiale à leur emplacement actuel sur le site d'un ancien moulin à farine. Une partie des ateliers est remplacée par des travées en sheds vers 1950. Le site était desservi par un embranchement ferroviaire du CDA.

  Louis Maison contribue largement à imposer la vogue du fer forgé dans l'architecture comme chez les particuliers. Ses œuvres se répandent à Troyes (grilles de la préfecture, du palais de justice, de la Caisse d'épargne, du chœur de la cathédrale), en France (ferronneries des hôtels de ville de Sens et de Roubaix, rampes de l'escalier d'honneur du Grand Palais à Paris) et à l'étranger (grille du palais du gouvernement à Dakar). À coté de la serrurerie artistique, l'entreprise réalise des constructions métalliques en tous genres : charpentes, combles, planchers, ponts, halles et marchés, marquises, serres, jardins d'hiver... Louis Maison accumule les distinctions : premier prix à l'Exposition universelle de Paris de 1878, médailles d'or aux Expositions universelles de 1889 et de 1900, aux expositions de Moscou (1891), Chicago (1893), Saint-Louis (1904), Milan (1906) et Londres (1908), aux expositions de Reims, Nancy, Dijon, Orléans, Troyes, etc... L'entreprise ricetonne devient fournisseur de l'État et de la Ville de Paris.
  En 1920, Jean Moutard, petit-fils du fondateur, prend la succession. L'activité de restauration se substitue progressivement à l'activité de création. En 1936, la société assure la réfection du dôme des Invalides à Paris. La même année, elle débute la réhabilitation des balcons, grilles et fontaines de la place Stanislas à Nancy, travail qui s'achève en 1978. En 1960, l'entreprise compte une soixantaine d'employés. Jacques Moutard, puis Jean-Noël Moutard en assurent la direction jusqu'à nos jours. En 1978, les ateliers restaurent la statue de Vercingétorix d'Alise-Sainte-Reine (Côte d'Or). De 1982 à 1986, ils participent à la réfection de la statue de la Liberté à New York. En 2005, l'entreprise fonctionne sous la raison sociale Serrurerie Moutard et travaille à 80 % pour les Monuments historiques .d'après J-L Humbert pour CDDP