mercredi 30 avril 2014

Entreprise de Travaux Publics FOURTON - Troyes - Bétons armés HENNEBIQUE


Adrien FOURTON, 34, rue de la Paix, Troyes en 1925

De nombreux immeubles ont été construits par FOURTON à Troyes entre les deux-guerres avec des bétons Armés selon le Système HENNEBIQUE

François HENNEBIQUE (1841-1921), considéré comme l'un des inventeurs du béton armé. Après plus de dix ans de recherches personnelles, privées, un constructeur français autodidacte, François Hennebique, conçoit un système d’armature monolithique du béton (brevet en 1892).
Jusqu’à son initiative, on savait couler des poutres performantes mais la discontinuité du ferraillage entre les éléments des planchers posait de sérieux problèmes. Hennebique utilise des barres de métal de section cylindrique qui peuvent se recourber et s’accrocher les unes aux autres. De même, il coude les barres de renforcement et ajoute des boucles en étrier aux différentes articulations.
# Voir Immeubles de rapport ; Bonneterie Baffrey-Hennebique sur ce blog.

Travaux effectués à TROYES par l’entreprise de bétons armés Hennebique à partir de 1920 (dont des bonneteries *)
d'après dossiers archiwebture.citechaillot.fr


Bassin pour la Station d'électricité, La Charme, Troyes (Aube). 1925

Dépôt d'essence pour le Génie militaire, Troyes (Aube). 1925

Station d'électricité de la Centrale électrique de Troyes (Aube). 1925-1927

Garage Moderne pour M. Brencklé, rues Ambroise-Cottet et Charles-Delaunay, Troyes (Aube). 1925-1931

Banque populaire, Troyes (Aube). 1925

*Usine de Bonneterie pour M. Haas, Troyes (Aube). 1926-1928

Piscine municipale, Troyes (Aube). 1926

Bâtiment n.id., Troyes (Aube) : couverture de cour. 1926

*Bonneterie Herbin, rue Voltaire, Troyes (Aube) : agrandissement et reconstruction d'ateliers, passerelle. 1926-1933

Aménagement de berges pour la Ville de Troyes (Aube) : revêtement. 1926

Magasins pour les Produits Cotelle, Troyes (Aube). 1926

Cuve à goudron pour le service des Ponts et Chaussées, Troyes (Aube). 1927

*Usine de bonneterie des Etablissements A. Moreau, bd Danton, Troyes (Aube). 1927-1929

*Usine de la Société troyenne de filature, Troyes (Aube). 1927-1928 Hôtel n.id., Troyes (Aube). 1927

Ecole normale d'instituteurs, Troyes (Aube) : agrandissement. 1927

Abattoirs municipaux, Troyes (Aube). 1927

Hôtel particulier de M. Arnold, rue de la Grande-Tannerie, Troyes (Aube). 1927

Bâtiment de torréfaction pour les Docks de l'union française, Troyes (Aube). 1927

Magasin n.id., Troyes (Aube). 1927

Travaux pour M. Martin, rue du Printemps, Troyes (Aube). 1928

Immeuble HBM n.id., Troyes (Aube). 1928

*Usine des Etablissements Mauchauffée, rue Bégand, Troyes (Aube) : atelier. 1928

*Usine de bonneterie des Etablissements André Kasse, rue Beauregard, Troyes (Aube). 1928-1935

Garage pour MM. Courtaud et Chandellier, Troyes (Aube). 1928

*Travaux pour M. Prunier, Troyes (Aube). 1928

Chaufferie pour la Compagnie lyonnaise d'électricité, Troyes (Aube). 1928

Usine de M. Jacquot, Troyes (Aube) : chaufferie et salle des machines. 1928

Entrepôt de bananes pour M. Calafat, Troyes (Aube). 1928

Maison d'habitation n.id., Troyes (Aube). 1928

Immeuble pour l'Office public d'habitations à bon marché de l'Aube, rues de la Grande-Tannerie, Troyes (Aube). 1929-1931

Immeuble pour M. Chevalier, rue Emile-Zola, Troyes (Aube). 1929

*Usine Grougrou, Troyes (Aube). 1929

*Bonneterie pour M. Radenac, Troyes (Aube). 1929

Papeteries de Champagne, rue de la Providence, Troyes (Aube) : agrandissement. 1929-1931

Garage pour M. Faille, Troyes (Aube). 1930

Hangar d'aviation pour l'Aéro-club de l'Aube, Troyes (Aube). 1930

Hangar aéronautique n.id., Troyes (Aube). 1930

Etablissements Morin, rue Jaillant-Deschainets, Troyes (Aube) : magasin et logement. 1930

Bâtiment n.id., Troyes (Aube). 1930

Mercerie A la tricoteuse pour Mme Gaucher, Troyes (Aube) : agrandissement. 1930

Cave n.id., Troyes (Aube). 1931

Villa pour M. Testard, Troyes (Aube). 1932

Groupe scolaire, Troyes (Aube). 1932
Ecole primaire supérieure de jeunes filles, Troyes (Aube) : agrandissement. 1932

Hôpital public, Troyes (Aube). 1932

Carmel n.id., Troyes (Aube) : agrandissement. 1932

Hôtel de ville, rue de la République, Troyes (Aube) : reconstruction. 1932-1934

Pavillon d'officiers pour le Génie militaire, Troyes (Aube). 1933

*Usine de bonneterie Devanlay et Recoing, Troyes (Aube). 1933

Grande Scierie de Champagne, Troyes (Aube). 1933

Usine d'incinération d'ordures ménagères, Troyes (Aube). 1934

Immeuble d'habitation et remise pour M. Larché, Troyes (Aube). 1935

Atelier Leclanché, Troyes (Aube).




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Bonneterie GUILLOT - marque JOINVILLE - Troyes





Ancienne fabrique de bonneterie Guillot-Joinville située à l’angle des rues Bégand et Couturat.
Joinville la marque de sport propriété des ets Guillot, depuis les années 60 a déposé le bilan en 1998. Continuée par des cadres, elle est rachetée en 2000 et fusionnée avec Mail Sport, installée boulevard Jules Guesde. Clic : mail-sport-societe-industrielle-de-la-maille                 
Usine située à l’angle des rues Bégand et Couturat a été occupé successivement depuis 1872 par :
PETIT FRERES, Georges LEBOCEY, MAUCHAUFFEE puis GUILLOT clic
Historique de l'usine
- 1872, marque la création de la fabrique de métiers pour bonneterie ( Petit et Frères ) qui s’installe sous la halle à étage à charpente de bois, située le long de la voie ferrée.
- 1883, Georges Lebocey, neveu des frères Petit, et ingénieur de formation, s’associe avec ses oncles, et fait croître l’entreprise.
- 1903, à la suite de différends familiaux, les locaux sont rachetés par Louis Bonbon.
- 1910, Louis Bonbon revend les bâtiments à Maurice Mauchauffée qui fait construire l’atelier de plain pied et la cheminée. Divers travaux seront réalisés au cours du temps.
- 1954, cette année est celle de la création de la SA GUILLOT, avec la marque Joinville rachetée à un industriel, usine textile spécialisée dans la fabrication de vêtement de sport et de loisirs. Joinville équipe notamment le contingent en survêtement bleu du Bataillon de Joinville (d'où le nom de la marque de vêtements de sport).
- 1998, ne pouvant faire face à la concurrence étrangère et au réseau de vente des produits qu’elle fabrique en grande distribution, la société cesse son activité. Elle est reprise par des cadres qui jettent l'éponge deux ans après.
- 2000, Reprise et fusion avec Mail-Sport.
- 2008, Fin de la marque JOINVILLE, qui avait pourtant une réputation de qualité...
- 2011, La marque JOINVILLE est commercialisée par DAXON et des webmarchands. Où sont fabriqués les produits et par qui - Outsourcing Asie, Roumanie, Tunisie ?
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La Fin de MAIL SPORT donc de la marque JOINVILLE 


La fin de Joinville, la marque de sport



Publié par l'EST-ECLAIR, le mercredi 17 septembre 2008 
Troyes a perdu hier une nouvelle entreprise de bonneterie et, probablement aussi, une marque qui a eu ses heures de gloire : Joinville.
Le tribunal de commerce a mis en liquidation la société Mail Sport, à la demande de sa gérante, Martine Girardin. « Nous n'avons plus assez de commandes », explique la chef d'entreprise qui dirige aussi la société BSA (Bonneterie de Saint-André).
N'ayant pas assez de trésorerie pour payer ses douze salariés, elle explique qu'elle n'avait pas d'autre choix. « Le fait de demander le redressement judiciaire n'aurait rien changé. Lorsqu'une entreprise se trouve en redressement, ses fournisseurs demandent à être payés comptant. Or, nous n'avions ni l'argent pour les salaires, ni pour payer les matières premières à leur livraison », dit-elle.
Installé boulevard Jules-Guesde, Mail Sport fabriquait des articles de sport : maillots de football et de rugby ainsi que des survêtements. Soit sur la marque Mail Sport, soit sous celle de Joinville.
« La totalité de notre production était réalisée à Troyes », signale Martine Girardin. Face à l'explosion des importations en provenance de Chine ou du Vietnam, elle a tenté de résister. « Mais l'écart de prix entre un article fabriqué à Troyes et celui importé de Chine va de 1 à 10 », indique-t-elle.
Si cette fermeture d'usine retient l'attention c'est aussi parce qu'elle risque fort de marquer la fin de la marque Joinville.

300 emplois dans les années 80

Celle-ci n'a jamais eu la notoriété d'Adidas, voire du Coq Sportif. Mais dans le passé, elle a compté. Lorsqu'elle était la propriété des ets Guillot, elle faisait vivre 200 salariés rue Bégand à Troyes ainsi qu'une centaine en sous-traitance. Dans les années 80, c'était le premier fabricant français de jogging pour la grande distribution.
La marque Joinville n'a pas vu le jour à Troyes. Le propriétaire des ets Guillot, Jacques Daguenet, l'avait achetée dans les années 60 à Del Luca. Ce groupe avait choisi ce nom à cause du Bataillon de Joinville, au sein duquel sont passés les plus grands sportifs au temps où le service national était obligatoire.
Après son acquisition par les ets Guillot, la marque Joinville a connu un fort développement. Car Jacques Daguenet a compris très tôt l'importance qu'allait prendre la grande distribution. Il raconte qu'il a livré le premier magasin Carrefour lorsque celui-ci a vu le jour à Sainte-Geniève des Bois.
Mais avec le développement de la mondialisation, cette force va devenir une faiblesse. La grande distribution achète de plus en plus d'articles dans les pays à bas salaires. Et les ets Guillot ne peuvent pas résister à la guerre des prix. Ils déposent leur bilan en 1998.
L'entreprise est alors relancée par trois de ses cadres, aidés par des investisseurs. Mais la société nouvelle des ets Guillot ne tiendra que deux ans. L'entreprise connaît un nouveau dépôt de bilan.
Elle alors rachetée en 2000 par Martine Girardin qui acquiert en même temps une autre entreprise de textile en redressement judiciaire : Mail Sport. Installée boulevard Jules Guesde, elle était la propriété de Pierre Jacquis, un ancien de chez Ventex. « En achetant ces deux entreprises travaillant dans le même secteur et en les fusionnant, nous devions pouvoir réduire les coûts de structure », explique Martine Girardin.
L'analyse s'est avérée juste puisque Mail Sport a réussi à tenir huit ans et à maintenir durant ce temps entre 12 et 15 emplois.
Mais aujourd'hui, c'est fini et le glas sonne pour la marque Joinville. « À moins que quelqu'un ne l'achète auprès du liquidateur judiciaire », remarque la chef d'entreprise. Elle l'espère pour que cette marque qui fut chère aux Troyens ne disparaisse pas à nouveau purement et simplement.
L'Est Eclair
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mardi 1 avril 2014

ATEC-TROYES : Les JACOBINS HÔPITAL de la GRANDE GUERRE à TROYES

La Délégation Départementale de la Croix-Rouge de l'Aube partenaire de l'Académie troyenne d'études cartophiles