1912... 2012 : le 12 juin, l'ATEC donnera une conférence privée pour le centenaire de la société PAKERS MUSSY.
Vers 1940 l'entreprise est dirigée par Paul TERRILLON, puis par Maurice Terrillon, fils du propriétaire de la Société des Emballages de Mussy. Il sont cités, avec le directeur de l'usine BERNET, dans le livre de Roger BRUGE : "1944, le temps des massacres: les crimes de la Gestapo et de la 51e Brigade SS", Albin Michel, 1994
En 1949 Paul Terrillon, mis en minorité, vend son usine qui est alors dirigée par VUILLIER.
1959, Un important incendie détruit les stocks et des bâtiments.
En 1969, le groupe ROUGIER prend le contrôle du producteur de panneaux et d'emballages Mussy S.A. Ce dernier était aussi exploitant forestier et producteur au Cameroun et permet au groupe ROUGIER de s'implanter dans un nouveau pays africain. Voir Wikipedia
1971 : Fusion de ROUGIER et FILS avec MUSSY S.A., après filialisation en France de la division Mussy-emballages.
1996 : Cession de MUSSY EMBALLAGES, devenu entre-temps PAKERS MUSSY. Groupe Rougier
2011 : l'activité continue sur le site... où nous menons une recherche documentaire.
Usine de Mussy-sur-Seine
Deux autres usines : Une nommée Société des Emballages de Champagne, marque TRIOMPH produisait des cageots de bois pour fruits et légumes à la Chapelle St-Luc de1952 à 1977. Elle avait été créé par Paul TERRILLON et fils et son gendre ARMBRUSTER, après qu'ils aient ouvert un atelier de mécanique à Mussy pour fabriquer des machines à "billot" (nom des cageots dans la profession). La fabrication aurait cessé vers 1977 après un gigantesque incendie.
L'autre nommée STAR fondée à Rosières en 1955 et fermée en 1958 (?).
Elle produisait des boîtes à fromage. SOCOBOIS occupe le terrain depuis 1968.
Les cageots étaient fabriqués à Mussy dans l'Aube, en peuplier. On les dénommait d’ailleurs « des Mussy ». Leur qualité était telle qu’encore aujourd’hui ils sont utilisés par les arboriculteurs, les cultivateurs amateurs et les ostréiculteurs. « De section ovale, ils avaient un couvercle en bois, reposant sur deux lattes latérales et deux planchettes centrales, fixées et fermées avec du fil de fer passé dans les claires-voies et entortillé à ses extrémités à l’aide d’une vis hélicoïdale. Sur ce fil se glissait une étiquette portant le nom de l’expéditeur et du destinataire. »
Description donnée par Anne Verdet dans son livre : Le violon des autres, édité chez L’Harmattan., 2010, à propos de l’expédition de prunes ; pages 129, 130