PORON et JANTZEN - TROYES - PORTLAND

Logo de la marque

A partir de 1930, Jantzen Knitting Mills, Portland Oregon USA, collabore avec Poron.

Une licence de production et de vente pour la France et la Belgique lui est accordée.

Publicité dans des magazines français

 

1947 : Courrier anonyme (probablement Poron) envoyé de TROYES à destination de JANTZEN KNITTING MILLS Portland Oregon USA

Connu principalement pour ses maillots de bain, Jantzen est situé à Portland, Oregon.

John A. Zehntbauer et Carl C. Jantzen ont fondé l'entreprise en 1910.
En 1916, la première société a utilisé Jantzen comme une marque dans la publicité, et en 1918 ils ont changé le nom officiellement à la Jantzen Knitting Mills. Le nom a été changé à nouveau en 1954 pour Jantzen Inc.

En 1930, la firme exploite des usines au Canada, en Angleterre et en Australie, en plus d'exporter vers de nombreux pays en Europe, Amérique du Sud et les Philippines. Après la dépression des années 1931 à 1934, une décision a été prise pour les entreprises de donner des licences en Europe, plutôt que d'opérer directement. Sources : http://www.jantzen.com/   Archives american history

Bonneterie LAROCHE - Troyes

Siège social au 31, rue du Labourat, à Troyes aujourd'hui rue des Martyrs de la résistance

Lettre de 1951

Gustave Laroche fait construire une usine de bonneterie entre 1920 et 1925, qui continue d'être exploitée par Emile Robin à partir de 1965 environ. Depuis une dizaine d'années, elle est désaffectée et sert d'installations à vocations sociales à la ville de Troyes. Source : Patrimoine de France

Bonneterie de la Charme - Souligny Aube

en 1952
Chemin de la Charme à SOULIGNY

Existe toujours en 1974 - (Annuaire Télé Havas)

Bonneterie BERJAC Sainte-Savine - Troyes

Marque "LES TROIS TAMBOURS"
vers 1952
Aujourd'hui au 10, rue Commandant Guilbaud les anciens ateliers (de taille modeste, type façonnier) sont en cours de réhabilitation.

En 1972, nous avons trouver les Établissements BERJAC au 6, rue Edme-Boursault* à Troyes

* JARRETTES = Chaussettes - Mot tombé en désuétude
* Edme Boursault, né en 1638 à Mussy-sur-Seine, eut une carrière d'auteur dramatique et de poète dans le milieu littéraire et mondain parisien du XVIIe siècle.

Bonneterie GUILLOT-OUDIN - Romilly-sur-Seine

Pas de renseignement!

Si vous connaissez cette bonneterie, merci de laisser un commentaire.

Bonneterie B.J.C.P. - Romilly-sur-Seine

Maque SLOUGHI

Usine de bonneterie construite vers 1900. Elle est mue à l' électricité quelques années avant la deuxième guerre mondiale et est alors exploitée sous la raison sociale B.J.C.P. (Bourdonneux, Jacquemin, Colomb et Patural) . Elle appartient ensuite à la firme Devanlay dans le quatrième quart du 20e siècle, qui fait construire une nouvel atelier de fabrication en 1981. La cessation d' activité intervient vers 1995 et les bâtiments sont ensuite rachetés par la municipalité de Romilly. Source Patrimoine de France

Bonneterie Charles Dheurle - Romilly-sur-Seine

Facture de 1956. On voit ci la représentation de la marque FANTA (rien à voir avec le soda !)

Charles Dheurle établit un atelier de fabrication de bonneterie au 51 rue Carnot un peu après 1900 et un second vers 1965. Cet établissement a fermé ses portes vers 1975 et est actuellement transformé en immeubles de bureaux. Source Patrimoine de France

Bonneterie DUPRÉ - Romilly-sur-Seine

ORIGINES de la MAISON DUPRÉ :

Les Éts Dupré sont les héritiers de l'ancienne maison fondée par Louis Corpelet en 1802. Son fils, Isidore Corpelet, lui succède et s'associe en 1849 avec Lesage, dit Romain, puis avec Léopold Oudin. En 1869, Félix Corpelet et Corpel Juchat entrent dans la direction d'une entreprise en pleine expansion. En 1895, Félix Corpelet s'associe avec son gendre Albert Dupré et la raison sociale devient Félix Corpelet et A. Dupré. Ils se consacrent à la fabrication de produits de bonneterie fins et soignés...

La suite sur : http://www.crdp-reims.fr/cddp10/ressources/mediatheque/dossiers/pia/fiche_06.htm

Marque POLICHINELLE de la Maison DUPRÉ de Romilly

Publicité papier dépliant accordéon, 1960



Félix Corpelet fait construire juste avant 1900 un atelier de construction de métiers pour bonneterie, puis au début du 20e siècle une usine de bonneterie et une salle des machines. Après la première guerre mondiale, cette bonneterie est agrandie sous la raison sociale Dupré-Corpelet, puis S.A. Dupré, par un atelier de teinturerie, puis par de nouveaux ateliers de tricot vers 1930.



Établissements BOUDIOS fabricant de tissus élastiques - Romilly-sur-Seine

Romilly est une ville industrielle, qui fut profondément marquée par le textile. La Bonneterie avait une place importante derrière celle de Troyes. Mais c'est surtout à sa spécialité des tissus élastiques qu'elle doit sa renommée. 

La chaussette cachou : la chaussette d'homme de coton cachou était

célèbre parmi les travailleurs pour sa solidité. Le cachou est une teinture

d'un brun rouge extraite du bois d'un acacia.

1911

1909

Henri Boudios fait construire une usine de bonneterie peu après 1900, ainsi que des bureaux et la conciergerie. L' atelier de fabrication est agrandi à plusieurs reprises entre les deux guerres. La firme Boudios devient société anonyme vers 1927. Ensuite, cette usine est exploitée par la S.A. Jacquemard et fils.

1955
Au 6 rue Partouneaux, usine de bonneterie construite vers 1914. Exploitation par Henri Boudios au milieu du siècle, puis par la S.A. Peltex à partir de 1957 environ, jusqu'à la cessation d'activité intervenue une quinzaine d'années plus tard. Actuellement, cet établissement sert de maison d'habitation.
Source : Inventaire général du patrimoine culturel

 

TROYES - Etablissements DOUÉ et LAMOTTE, Salle des Métiers Cotton

Etablissements DOUÉ et LAMOTTE, Salle des Métiers Cotton Photographe-Éditeur GRANDIDIER
Le brevet attribué à William Cotton en Angleterre date de 1863. Métiers rectiligne pour la fabrication de bas, de pull-overs et autres articles diminués "Fully-fashioned". A Troyes, les établissements Bordier, fondés en 1860, ont fabriqué ce type de machine. Ces machines possèdent plusieurs têtes. Chaque tête produit un article. Les métiers Français les plus réputés sont ceux de la Société GENERALE et les DELOSTAL, qui furent fabriqués jusqu'à la charnière des années 45/50.
Bibliographie : Emile Noble (ancien directeur technique des ateliers mécaniques Delostal) Bonneterie mécanique - Le Métier Cotton. Editions:  "La Maille" - Paris - 1951

BORDIER Constructeur de Machines de Bonneterie - Troyes

Les établissements BORDIER 4, rue Albert-Goudy Troyes

Rue en limite de St-André. Commençant rue Jeanne d'Arc et finissant rue du Pdt Wilson.

Le fondateur, Honoré Bordier, était artisan serrurier à Thuisy près d’Estissac : là, vers 1850, les bonnetiers des environs lui donnaient à réparer leurs métiers de bonneterie. Obligé de réfléchir à leur mécanisme pour leur remise en état, il conçut un métier automatique. Ce fut le succès, et les commandes affluèrent.

Devenu fabricant Honoré Bordier vint s’installer à Troyes, d’abord rue du Paradis, puis en 1860, 4 rue Albert Goudy (siège définitif de l’entreprise). Honoré Bordier perfectionna son métier qui de 2 têtes passa à 8 têtes.

Il s’adjoignit bientôt des ouvriers et fut secondé par son fils Aurore, qui lui succéda en 1878. Celui-ci acheta la Maison boss en 1886, puis la Maison Robert en 1894. Honoré Bordier meurt en 1910, l’entreprise était alors dirigée par son petit-fils, René, aidé de sa mère. Formé à l’Ecole de Bonneterie de Troyes, il avait secondé son père jusqu’à sa mort prématurée, en 1906.

Dès 1910, il se met à transformer les métiers Cotton. Il crée des métiers à tissus élastiques pour la confection de corsets, gaines, etc...

Lui-même associera ses fils, Marcel et Fernand à l’entreprise qui deviendra ainsi S.A.R.L. sous le nom des Etablissements Bordier et Fils.

Les principaux métiers fabriqués sont:

- Les métiers à côtes R.A.B. pour la fabrication des bords-côtes de chaussettes et de sous-vêtements : ils réalisent des bords-côtes ordinaires, à jours ou à dessins Jacquard.

Ils peuvent être de 4 à 24 têtes.

- Les métiers C.B.M. à grande vitesse pour la fabrication des pull-overs “Fuil-fashion” mis au point en:

• 1949 pour la fabrication des bas diminués

• 1953 pour la fabrication des pull-overs.

- des bobinoirs pour bobines cylindro-côniques.

Parallèlement, se poursuit l’entretien du matériel de bonneterie, en particulier la réparation des métiers Cotton.

En 1960, alors que l’entreprise fêtait son centenaire, elle était placée au 3eme rang de la production mondiale en métiers rectilignes à pull-overs.

Les Ets. Bordier ont fermé leurs portes en 1973.

D'après "1589-1989 - 400e anniversaire de Métier à Tricoter Les Constructeurs Aubois" - page 46 & 47 - Musée de la Bonneterie Troyes - Imprimerie Covam, 1989

Anciens Etablissements Paul Brelet - Bonneterie Troyes

 Annuaire des 30 000 adresses Paton... en 1950 (courtoisie de Martine Demessemacker)

Cette usine au 7 rue Charles Dutreix est visible depuis le bld Pompidou

Fondée en 1889, la société Pillot et Brelet fait construire une usine de bonneterie vers 1912, qui est ensuite exploitée par Paul Brelet et cie jusqu'à sa fermeture vers 1958. La partie de l'usine donnant sur la rue Pierre Brossolette  (143, Fbg Croncels) est alors occupée par les services du cadastre, tandis que l'atelier donnant sur l'actuel boulevard Georges Pompidou continue son activité sous la direction de la famille Brelet jusque vers 1965, puis de la S.A. Rolley et cie qui possède l'usine voisine jusque vers 1990. Source : Inventaire général du patrimoine culturel
On pourra consulter Jean-Louis Humbert, texte et photographies sur le site du crdp-reims.fr
clic : http://www.crdp-reims.fr/cddp10/ressources/mediatheque/dossiers/pia/fiche_35.htm

 

Présentation de Maillots de bains en Jersey, Officiel de la mode, n° 111 1930
"Il faut également noter la très intéressante collection de sous-vêtements ( hommes, femmes et enfants) présentée par les établissements Paul Brelet."

Bonneterie Eugène EBEL - Troyes

Cheminée d' usine circulaire en briques arrasée vers 1990.
Cour de l'ancienne usine Jean EBEL, 23 bis, rue Charles Dutreix

Usine de bonneterie Emilien Robert, puis S.A.R.L. Robert et Ebel. Usine de bonneterie signalée dans le premier quart du 20e siècle. Le propriétaire en est Emilien Robert après la première guerre mondiale, puis l'établissement est exploité par la S.A.R.L. Robert et Ebel entre 1925 et 1930 environ, enfin Jean EBEL seul. Cessation d' activité après 1963.  Patrimoine de France & Officiel de la Mairie de 1963

Bonneterie BÉARD et ROLLEY - Troyes

1948

Encart de 1973 dans l'annuaire téléphonique Télé Havas

La société Béard et Rolley fait édifier une usine de bonneterie vers 1935, puis rachète la fonderie de la compagnie des forges d'Audincourt pendant la seconde guerre mondiale *, ainsi qu'une partie de l'usine de Paul Brelet vers 1965. Cessation d'activité vers 1990 ; actuellement, les locaux n'ont pas d'affectation.

Source :  Inventaire général du patrimoine culturel

Marques commerciales : TISMOD - H.R.

cf. Livre d'Or de la Bonneterie auoise, 1973

Voir notre chapitre sur l'usine Paul BRELET :

http://oeil-americain2.blogspot.com/2011/01/anciens-etablissements-paul-brelet.html

* La société Poron fait construire une fonderie vers 1880, qui est rachetée par la S.A. compagnie des forges d'Audincourt au début du 20e siècle. Un transformateur est édifié vers 1937. Cet établissement fonctionne comme fonderie jusqu'à la seconde guerre mondiale où il devient la propriété de la société Béard et Rolley, qui possède une usine de bonneterie située dans la même rue, et y installe cette même activité jusqu'à la fermeture définitive vers 1990. Site détruit après inventaire.
Adresse : 19 boulevard Georges Pompidou - Source :  Inventaire général du patrimoine culturel

Quand j'écrivais que c'était parfois assez compliqué d'identifier les entreprises et les usines en dur.

Bonneterie RAMONNET - Troyes

Bernard RAMONNET, 4, rue de la Gabelle (St-Martin). Vente et travail à façon.

Attesté en 1946. Petit atelier toujours visible